Le château de la Giraudaye

A l’intérieur du château, on trouve un imposant hall dans lequel s’inscrit un large escalier aux massives marches de chêne, longées par une belle rampe en fer forgé. Au sous-sol, la cuisine aux murs en pierres apparentes et belles poutres, est agrémentée par une grande cheminée en granite dont le linteau porte les armes des Montbourcher, fondateurs de la seigneurie en 1306. Toutes les pièces sont revêtues de boiseries très ouvragées, sur deux niveaux. Le dernier étage mansardé était réservé aux chambres du personnel de service. Il y a un vaste grenier au-dessus.

Situé à l’extrémité d’une très longue allée bordée d’arbres, et après avoir franchi le premier portail et une digue qui borde l’étang, se dresse le château de la Giraudais. Il s’agit d’une construction de 1782 qui rappelle un peu les malouinières du 18e siècle. Il est bordé sur le côté ouest par une douve et par un bâtiment du 15e siècle où l’on peut voir des meurtrières. Sur le côté est, les écuries sont de même époque que le château, encadrées par de grandes auges en granite. Au fond du parc, la chapelle est adossée au mur d’enceinte, quant au colombier il a disparu.

C’est vers 1306 que fut construit le premier manoir par René de Montbourcher, seigneur du Bordage en Ercé-près-Liffré, qui fut élevé en marquisat en 1656. Il fut reconstruit une première fois en 1482 et à nouveau en 1780 avec des éléments de l’ancien manoir dont subsistent les ruines de l’ancien donjon, affleurant le niveau de l’eau dans l’étang maçonné, à l’emplacement des anciennes douves.

Il était en 1380 aux Brochereul seigneurs de Sens, en 1470 aux Léziart, en 1513 aux Moutart, passa par alliance aux Pont sieurs du Petit Montbarrot, par alliance aux de la Belinaye au début du XVII siècle, par alliance aux Grées en 1647 et fut vendu par eux aux Tuffin seigneurs du Breil qui l’avaient encore en 1789. Il fut ensuite la propriété des Lefas.

Sa chapelle, St Sébastien de la Giraudaye, a été reconstruite en 1785. Une première chapelle fut construite au 16e siècle et rebâtie à neuf en 1653 par Pierre Bonnier des Grées et de la Giraudais, le linteau de la porte de la chapelle porte toujours l’inscription IHS 1653 MA. Puis, elle fut restaurée en 1784 par René Le Beschu de Champsavin et bénite le 18 octobre 1785 par Monsieur l’abbé Crespel recteur de Mézières. Elle est adossée par une tourelle en pignon nord dans laquelle une grande statue de la Vierge éclairée par une verrière domine l’autel.

L’ancien château de Mézières

L’ancien château de Mézières est situé sur la lande de ce nom, entre le bourg et la forêt de Haute-Sève . Il n’en reste plus rien. Sa construction datait du XIIe siècle. C’était une châtellenie d’ancienneté relevant de la baronnie de Vitré et possédant un droit de haute justice avec ceps et collier et un droit de quintaine dans le bourg. Il appartenait aux seigneurs de ce nom en 1070 et au XIIe siècle, aux barons de Vitré au XIVe et fut vendu en 1551 aux Montbourcher seigneurs du Bordage qui l’unirent en 1665 à la Chatellenie du Bordage en Ercé près Liffré.

L’ancien manoir de la Hervoye

L’ancien manoir de la Hervoye était aux le Bouteiller en 1465, aux Lallement en 1496, aux de Crochenne en 1513, aux Gédouin seigneurs de la Dobiaye en 1546, aux Frémont seigneurs du Verger en 1680 et aux Védier seigneurs de la Ville Olivier en 1710 et 1779.

 L’ancien manoir de la Courbaudais

La Courbaudais pourrait être un ancien manoir quoique peu cité comme tel dans les différents ouvrages rédigés sur la commune de Mézières-sur-Couesnon. En effet, il s’agit d’un grand bâtiment regroupant plusieurs pièces à feu et présentant des dimensions assez importantes. La maison de la Courbaudais fut construite au début du 18e siècle et remaniée au début du 19e siècle. Un fournil, aujourd’hui disparu, comportait une grande cheminée de granite dont le linteau monolithe à crossettes était daté 1808. Le manoir fut déclassé en ferme par la suite, on peut encore voir aujourd’hui de nombreux bâtiments de dépendances agricoles : étables, grange.

Le bâtiment principal est construit en moellons de granite, tandis que les ouvertures en grand appareil régulier de granite ont des linteaux en arc segmentaire. La façade principale se compose de quatre travées. Le bâtiment présente un rez-de-chaussée, un étage carré et un comble. Un mur de clôture ferme un jardin situé à l’avant du bâtiment. Deux portails en fer forgé avec piliers en granite permettent l’accès au jardin et à la façade principale du manoir.

Le château de la Sécardaye (ou Scardais)

Il est situé à 3 km à l’ouest du bourg et 300 m à l’est de la route.

Descriptif

La Sécardaye est un édifice construit entre cour (au nord) et jardin (au sud). Autour de la cour s’organisent les éléments bâtis qui composent l’ensemble : le corps de logis orienté nord-sud ; côté ouest, une petite cour close de mur, refuges à porcs et à lapins, célier ; laiterie ; côté est, l’écurie; la remise à calèches et l’étable ; au nord-est,  la chapelle ; au sud, la remise (menuiserie, forge, four à pain) et le jardin.

Par arrêté du 22 juillet 2004 du préfet de la région Bretagne : inscription du château de la Sécardaye à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques  (I. S. M. H.) Sont également inscrits monuments historiques : l’allée Chateaubriand au nord, la chapelle et le jardin.

Le logis est construit selon un plan rectangulaire massé avec un avant et un arrière-corps central. Il s’élève sur un étage carré surmonté d’un comble mansardé. Le gros œuvre est en moellons de granite régulièrement assisé, les encadrements des baies en pierres de taille de granite. Les chaînages d’angle sont doubles, alternant moellons et pierres de taille de granite, mise en œuvre caractéristique du pays de Fougères.

La toiture à la Mansart, couverte en ardoise, est sommée d’un campanile de charpente placé au centre de la ligne de faîtage. Huit hautes souches de cheminées sont disposées en symétrie, deux sur chaque pignon, deux de part et d’autre de la lucarne centrale. Appareillées avec soin, pierres de taille et moellons dessinent un quadrillage et l’extrémité de la souche est moulurée.

Les élévations principales sont toutes deux rythmées de cinq travées, selon une disposition identique, sans être totalement symétriques dès l’origine. Toutes les baies, y compris celles des lucarnes en bois, sont en arcs segmentaires.

L’élévation antérieure nord, au fond de la cour d’honneur, bénéficie d’une mise en œuvre plus soignée que l’élévation postérieure sud, sur jardin. Le décor porté reste toutefois très sobre, résumé, outre le bandeau d’étage, aux moulurations que présente l’avant-corps central. Ce dernier comporte la porte d’entrée ornée d’un heurtoir du 16e siècle, représentant un dauphin, dont l’encadrement, souligné d’une plate-bande légèrement saillante, est agrémenté d’une épingle au centre de l’arc. La menuiserie à double battant et l’imposte vitrée sont conservées. L’encadrement de la fenêtre haute qui surmonte la porte est traité pareillement à celui de la porte et son seuil mouluré, saillant, reçoit un balconnet de ferronnerie.

L’élévation postérieure, sans décor porté, conserve, dans l’arrière-corps central, la porte d’entrée à double battant et imposte vitrée. Une modification lui a été apportée par la transformation, au salon, d’une fenêtre en porte vitrée, sans doute au 19e siècle.

Les pignons sont symétriques dans leurs percements, au second niveau et à l’étage mansardé : une fenêtre surmontée d’une lucarne en bois est placée entre les deux conduits et souches de cheminées. A l’ouest, une porte donne accès direct à une petite cour depuis l’office. A l’est, un petit bâtiment de plan rectangulaire étroit et haut, coiffé en bâtière, servait de niche à chiens.

La distribution intérieure reste inchangée depuis le 18e  siècle, quel que soit l’étage.

Au rez-de-chaussée, quatre pièces se répartissent de part et d’autre d’un vaste vestibule central habillé de lambris d’appui établi au 19e siècle. Le couloir est ouvert au nord sur la cour, au sud, sur le jardin, et contient, dans l’angle sud-est, un escalier tournant à quatre volées, en bois, aux balustres de plan carré, qui dessert les étages jusqu’aux greniers.

Dans la partie orientale se placent deux salles à feu ouvertes sur le vestibule par deux portes à double battant. Ces pièces, salle à manger au nord et salon au sud, communiquent entre elles par une porte également à double battant. Le salon a un accès direct au jardin par une porte-fenêtre. Il conserve ses lambris de hauteur chantournés, de simple facture, ainsi que deux grandes toiles peintes marouflées (18e siècle) sur les panneaux de la cloison nord-sud, de part et d’autre de la porte de communication avec la salle à manger. Ces toiles qui représentent des scènes champêtres ont souffert des effets de la lumière solaire et leurs couleurs se sont quelque peu fanées.

La salle à manger correspond sans doute à la pièce désignée, en 1795 (inventaire révolutionnaire), comme étant sans boiserie. Les lambris de hauteur et le décor des piédroits de cheminée datent des années 1820-1830. Deux armoires murales occupent le mur est. Deux toiles de couleur sépia (19e siècle) sont marouflées sur les panneaux de la cloison nord-sud, de part et d’autre de la porte de communication avec le salon. Elles représentent des scènes de chasse et une nature morte animalière.
Dans la partie occidentale, on trouve la cuisine au nord et au sud une pièce à vivre comportant un débarras. La cuisine conserve une cheminée monumentale au linteau monolithe, à crossettes. A droite de celle-ci, un évier de pierre. Le puits, signalé en 1795, est aujourd’hui condamné : un cercle maçonné en désigne l’emplacement.

Au premier étage, quatre chambres avec antichambre et un bureau : deux chambres et le bureau entre elles, dans la partie nord ; deux chambres, de part et d’autre de l’arrivée de l’escalier, dans la partie sud.

Les pièces n’ont sans doute jamais été revêtues de boiseries. Un élément retient l’attention : un secrétaire mural de facture 18e siècle, dans le bureau.

L’étage mansardé est resté non aménagé et sert de grenier. Les deux chambres prévues à l’ouest sont munies d’une cheminée destinée à être habillée de boiseries.

Historique

Il semble tirer son nom de N. Séquart, gendre de Haimerie Cordon, sénéchal de Fougères au XIIe siècle. François-René de Chateaubriand y fit quelques séjours chez sa sœur Bénigne qui, veuve du comte de Québriac, épousa le 24 avril 1786 Paul-Marie-François, vicomte de Châteaubourg.

On y voit encore l’ancienne avenue de Chateaubriand qu’affectionnait particulièrement le grand écrivain.

La chapelle de la Sécardaye (Scardais)

Datée de 1608, par inscription portée sur le linteau de la porte occidentale, l’aspect architectural de la chapelle l’apparente pourtant à la fin du 15e siècle. Compte tenu des nombreux remplois, il s’agit peut-être d’une reconstruction.

De plan rectangulaire, la chapelle est coiffée en bâtière. Les pignons est et ouest sont sommés d’une croix qui surmonte, à l’ouest, une petite chambre de cloche. Les rampants sont lisses.

La porte d’entrée ouest, en plein cintre mouluré, peut être un remploi des 15e-16e siècles.

Au sud, la porte rectangulaire et la petite fenêtre placée à l’est, de dimensions courantes au 17e siècle, très ébrasées à l’intérieur de l’édifice, sont également constituées de matériaux de remploi : piédroits chanfreinés en continu achevés d’une mouluration conique à la base de la porte ; jambages finement moulurés de la baie.

La fenêtre du chevet a été partiellement murée.

A l’intérieur, la nef est couverte d’une belle charpente sculptée datée du 17e siècle : sablières moulurées et entraits aux abouts décorés de palmettes et autres motifs géométriques. Elle présente une structure hexagonale reposant sur des fermes triangulées.

La chapelle, St Pierre de la Sécardaye, datée de 1608, conserve une longue épitaphe sur ardoise, non datée, de Pierre III de la Celle (début du 17e siècle) :

Tombeau de Escuyer Pierre de la Celle Sr de la Sécardais, conseiller du Roy et son procureur aux Eaux et Forests de Rennes, Saint Aubin et Liffré
Lecteur, tu apprendras en regardant ces vers
 Portait le très-beau nom de Pierre de la Celle, 
 Sieur de la Sécardais, aymé de l’univers ;
 Dans Mézières son corps est gisant à l’envers
 Avec tous ses ayeux, desquels la race belle
 Se rend de père en fils ici-bas immortelle,
 D’autant que leur vertu s’épend en lieux divers,
 Et furent valeureux et vaillants à la guerre.
 Tout jeune, il fist vœu en l’honneur de Saint Pierre
 Faire bastir ce lieu qui est dévocieux ;
 Il se montra toujours aux pauvres charitables
 Aymant tous ses voisins dont il est regrettable,
 Passant, tu prieras Dieu mettre son âme aux cieux.
 Décédé le … 

Une plaque de marbre encastrée dans la pierre d’autel porte une inscription et la date de 1609 :

Le 16 may 1609 R.F. Larchiver, évesque de Rennes, a consacré ceste chapelle en l’honneur de Dieu et de Monsieur Saint Pierre, et reposent cy-desoubs des reliques divines des Onze mille Vierges, et a concédé à jamais à ceux qui ce lieu sisteront le 16 may, jour de dédicace, XL jours d’indulgence.

Faict et fondé par Nôbles gens P. de la Celle et F. de Porcon sr et de de la sécardais.

Au dessous, un écusson : mi-parti au 1er de sable au croissant d’or accompagné de trois quintes-feuilles de même, qui est la Celle, au 2e d’or à la fasce d’hermines accompagnées de trois fleurs de lys d’azur, qui est Porcon.

Enfin, au dessus de l’autel, un tableau sur bois de la même époque figure l’Adoration de Jésus par les Rois Mages avec Pierre de la Celle et Françoise-Anne de Porcon, sa femme au début du XVIIe, agenouillée et présentée par leurs saints patrons, St Pierre et St François.

La cloche porte l’inscription suivante : Nobles gens Pierre de la Celle et Julienne Léziart Sr et Dame de la Sécardaye l’en 1628, avec, au dessous, un écusson parti de la Celle et parti Léziart.

Les communs ouest sont issus de la réhabilitation, au début du 18e siècle, de constructions appartenant au manoir primitif des 15e-16e siècles. Ils mêlent les baies fortement ébrasées de type meurtrière et les portes surmontées d’une imposte. Un écu aux armes aujourd’hui effacées des la Celle, « de sable au croissant d’or accompagné de trois quintefeuilles de même », se trouve placé sur le linteau d’une porte d’entrée basse. Les communs est, anciennes écuries, sont caractéristiques d’une mise en oeuvre de la seconde moitié du 19e siècle qui mêlent formes et gabarits sur son élévation côté cour. Le gros œuvre est en moellon régulièrement assisé ; les encadrements de baies alternent briques et pierres ; la porte cochère est en arc segmentaire, les lucarnes en plein cintre, la porte de l’écurie et les petites fenêtres droites de part et d’autre adoptent la forme triangulaire. 

L’aqueduc (la Minette)

L’aqueduc de la Minette apporte à Rennes les eaux de la Minette et de la Loisance. Son inauguration, le 14 juillet 1882, permet la première mise en place d’un réseau d’eau potable à Rennes. Utilisé jusqu’en avril 2012, il transfèrait les eaux traitées de l’usine de Mézières-sur-Couesnon au réservoir des Galets, au nord de Rennes. Même s’il affleure en plusieurs endroits de la commune où l´on peut voir quelques regards et tuyaux, la plupart du temps il constitue une véritable rivière souterraine pouvant descendre jusqu´à quelques 22 mètres de profondeur. Construit en 2 ans (1880 – 1882) cet aqueduc utilisant uniquement la pente naturelle avec une dénivellation de 1 millimètre par mètre sur une distance de plus de 42 kilomètres représentait pour l´époque une prouesse technique. Jusqu´en 1963, la Minette fut la seule source d´alimentation en eau de la ville de Rennes. Le problème de l’approvisionnement en eau se pose à Rennes au milieu du 19e siècle, non dans une optique de prestige, mais dans un souci de santé publique. Car l’eau des puits est loin de suffire aux besoins et, à cette époque, les hygiénistes se préoccupent de son insalubrité. En 1863, le maire de Rennes sollicite Jean-Baptiste Martenot, architecte de la ville, qui suggère de capter des eaux de la Minette et de la Loisance, car l’eau y était limpide grâce au granite, situées à 60 km et de les amener par un aqueduc. Le projet ne fait pas l’unanimité parmi les ingénieurs mais le choix de l’aqueduc est finalement préféré à la solution, plus moderne, de l’élévation des eaux à l’aide de machines à vapeur. La logique du prestige d’un tel ouvrage continue à prévaloir et il évite les nuisances que provoque l’usage des machines. L’ingénieur Brière fut chargé de l´étude en 1874. Pour obtenir un décret d´utilité publique du Ministère de l´intérieur, un registre fut déposé dans chaque commune où le tracé de l´aqueduc devait passer dont Mézières-sur-Couesnon. Un tollé général s´éleva contre le projet ; on craignait pour les moulins des rivières concernées qui manqueraient d´eau et aussi pour l´agriculture. La ville de Fougères créa un syndicat de défense des intérêts du pays. En 1875, le Ministre de l´intérieur demanda un complément d´enquête suite à toutes ces agitations. En 1878, des élections législatives modifièrent le paysage politique et le 30 juin 1879 parut enfin le décret d´utilité publique qui autorisait le captage des eaux de la Minette et de la Loysance. Le 28 juin 1880 Le Bastard, Maire de Rennes, mit les travaux en adjudication. L’adduction de la ville en eau est inaugurée le 14 juillet 1882 par Edgar Le Bastard, le maire de l’époque. Mise en service en 1883, elle marque l’entrée dans l’ère de l’eau abondante et peu chère qu’avaient initiée les romains quelques 2 000 ans plus tôt.

Afin de recueillir une eau pure, des drainages profonds sont effectués dans la zone de captage. Une tranchée est creusée jusqu’à la couche granitique, à une profondeur de 4 à 6 m, sur laquelle plus de 9 km de drains en pierres sèches non jointes sont établis afin de recueillir les eaux souterraines. Le captage est modifié quelques années plus tard : l’aqueduc qui reçoit les eaux est construit en ciment et une partie seulement de sa hauteur est exécutée en pierres sèches, pour empêcher la pénétration des eaux superficielles. Il a fallu passer à deux reprises sous des collines, à 22 m de profondeur avec des tunnels de 1,2 km et 18 m. L’eau captée parcourt 42 km de canalisation pour parvenir jusqu’à la ville. Elle se déverse dans des réservoirs construits sur les hauteurs de Rennes, avec un débit de 12 000 m3 par jour. Cet aqueduc est long de 42 kilomètres. Il est parfois aérien, parfois partiellement ou totalement enterré.