Elle pourrait remplacer une voie romaine réunissant Avranches à Nantes, par le Tiercent, St Ouen des Alleux et passant près du village de Moroval en St Aubin du Cormier.

A 1 300 m. environ du bourg, une autre voie romaine (le Chemin Chasles) dit le Chemin Pavé) se dirigeait, dit-on, de l’est-sud à l’ouest-nord-ouest, venant de Vendel et aboutissant à Gahard à la voie romaine de Rennes à Bayeux.

Le Château de la Ville Olivier

Situé à 1 200 m du bourg. Il possède une belle grille en fer forgé surmontée d’une grande couronne de marquis et soutenue par deux montants que somment deux lions. Il relevait du marquisat du Bordage en Ercé près Liffré. Il était en 1513 aux de Crochenne, seigneurs de la Hervoye, en 1680 aux Frémont, seigneurs de la Hervoye, en 1701 aux Védier, passa par succession à Jacques de Monti seigneur de Friguel, fut vendu par dame du Déron, sa veuve, aux Fleuriot seigneurs de Langle en 1766 et était en 1789 aux Hays seigneurs de Bonteville. Il est passé par alliance aux Pantin de Landemont.

La reconstruction du château actuel date de 1820-1830.

L’ancien manoir de la Roche

L’ancien manoir de la Roche, à 1800 m du bourg était en 1513 aux de Crochenne, juveigneurs des seigneurs de la Hervoye, en 1701 aux Védier seigneurs de la Ville Olivier et était toujours aux mains des seigneurs de la Ville Olivier en 1789.

L’ancien manoir de la Restaye. (La Rétais)

Historique : L’ancien manoir de la Retais se situe au nord de la commune à la limite de Saint-Ouen-des-Alleux, à l’est de la route, sur la rive gauche du Couesnon. Il relevait du marquisat du Bordage, en Ercé-près-Liffré. Il était aux Pinel seigneurs de Chaudeboeuf en 1460 et 1575, aux Bonnier seigneurs des Grées en 1696 et 1767, et aux de la Celle de Châteaubourg seigneurs de la Sécardaye en 1789.

L’édifice actuel a subi de nombreuses modifications en façade principale, cependant quelques éléments anciens encore présents rendent ce bâtiment intéressant, ainsi que la présence de l’ancienne chapelle déclassée en dépendance depuis longtemps.

L’architecture de la maison nous indique qu’il s’agit d’un bâtiment remontant au 16e siècle transformé au cours du 19e siècle. Du 16e siècle, il reste la belle fenêtre située à l’étage, typique de cette époque, ainsi qu’un linteau orné de boules sur une autre ouverture.

La chapelle est désaffectée, elle sert depuis plusieurs générations de cellier. Le sol en terre battue est d’origine, mais toutes les fenêtres ont été murées. Les appareillages hétéroclites témoignent des nombreux remaniements et de la présence autrefois de bâtiments reliés à l’édifice. Des poutres brisées apparaissent à l’extérieur de l’édifice : il s’agit de sablières sectionnées lors de l’édification du mur fixant le périmètre qu’occupe aujourd’hui la chapelle.

Selon la légende, à l’occasion d’une fête à la Retaie, le diable se joignit aux habitants sous l’apparence d’un violoniste, avec le dessein de mener les villageois en enfer. Lorsque le curé le reconnaît, il le somme de disparaître par pluie ou vent. Le diable choisit le vent, et aussitôt une bourrasque arrache le pignon de la chapelle. Eugénie DUVAL, conteuse locale, a très souvent raconté cette légende sous forme d’un conte en gallo « la cueurie de pommë de la Rétä » (la cuisson du pommé à la Rétais). Eugénie DUVAL a remporté deux « Bogues d’Or » à Redon, important prix régional, une pour le chant en 1989, puis une pour le conte l’année suivante.

Description : L’ancien manoir de la Rétais se compose de plusieurs bâtiments disposés autour d’une cour. Ainsi, on trouve au nord le logis, à l’ouest une grange, au sud une étable, à l’est une porcherie. L’ancienne chapelle se trouve un peu plus au sud à l’entrée de la propriété. Il existe également un fournil. Tous les bâtiments sont construits en moellon de granite et sont couverts de toits à longs pans en ardoise. Les encadrements des ouvertures sont généralement en pierre de taille de granite ; ceux du logis sont plus soignés, notamment ceux datant du 16e siècle. Ainsi, un linteau de porte est orné de trois boules, tandis que la fenêtre de l’étage qui éclairait probablement la chambre seigneuriale possède un appui saillant et un encadrement décoré de moulures se terminant en baguettes croisées sur le linteau.